Le centenaire de l’École Pascal

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Présentation

Nous remercions pour les photos historiques toutes les personnes qui nous ont confié leurs documents, et plus particulièrement STUDIO PHOTO MAES pour le reportage sur la journée du centenaire.

Toute personne dont la photo figure dans cette rubrique et qui désire la faire retirer est priée d’en informer l’École Pascal par courrier en indiquant avec précision la photo concernée.

Chers visiteurs,
Cette rubrique vous est destinée, à vous qui avez participé à la journée du Centenaire le 29 Mai 1999, mais à vous aussi qui n’avez pu venir et qui pensiez à nous.
Elle essaye de refléter les cent années d’existence de l’École : tradition et vitalité, fidélité et esprit d’initiative.
Avant de la parcourir, nous vous invitons à lire CE MESSAGE adressé par un mystérieux correspondant…

Philippe et Catherine DELOBEL

« Les impressions anciennes ne sont pas seules capables de nous amuser : les charmes de la nouveauté ont le même pouvoir.
De là viennent toutes les difficultés des hommes qui se reprochent, ou de suivre les fausses impressions de leur enfance, ou de courir témérairement après les nouvelles.
Qui tient le juste milieu ? »

PASCAL, Pensées, 1ère partie,
article XVII

Lettre à Monsieur le Directeur

Jamais je n’aurais osé vous parler, jamais je n’aurais cru qu’on me laisserait enfin parler.
De toute manière, le silence me va. Mais puisqu’aujourd’hui vous m’en faites la demande,
je vous dirai comment j’ai réussi à survivre durant toutes ces années.

J’ai entendu votre voix, monsieur le directeur, sourde, timide même.
Je vous ai écouté, je souriais sans que vous le sachiez…
_ Esprit…! Fantôme…! avez-vous murmuré. Qui êtes-vous…? Je ne sais pas, monsieur,
comment vous appeler, mais sachez que je connais votre existence. Je n’en ai parlé à personne.
Je sais que vous vivez dans nos murs…,
avez-vous ajouté d’une voix si ténue que j’ai cru que vous alliez la perdre.
Esprit ? Fantôme ? Comment me définir ? Je ne sais pas moi-même, vous trouverez peut-être.

Je vous dirai, monsieur le directeur, que je ne suis pas habitué à ce qu’on m’appelle monsieur.
Attendez que je vous raconte…

J’avais six ans.
J’ai toujours six ans.
J’avais toujours six ans lorsque j’ai reçu sur le côté gauche de la tête, le sabot d’un cheval affolé (je crois qu’il transportait un chargement de glace,je n’en suis pas certain, certains détails se sont brouillés après l’accident. On a tout tenté pour sauver ma courte vie. On n’y est pas arrivé, on a pleuré, on a fini par m’oublier.
Nous étions en 99.
Mille huit cent quatre-vingt dix neuf.

J’allais à l’école depuis trois semaines. Je traçais tous les soirs de grandes lettres joliment inclinées vers la droite, des chiffres aussi. J’allais à l’école pour apprendre à écrire parce que j’avais énormément de choses à dire et que, petit comme je l’étais, on ne m’écoutait pas comme je l’aurais voulu. J’avais observé la vie, je l’observais tous les jours et, chaque fois que je remarquais quelque nouveauté, je voulais en parler longtemps.

Les mots, par exemple. Avez-vous remarqué comment les mots s’enchaînent les uns aux autres, comment ils réussissent, tels de petits blocs de bois qu’on assemble pour construire un château, à créer d’incroyables univers ?
Tous les jours, je les observais, les mots, et aussi les nuages, les jambes brunes des filles à la fin de l’été, les feuilles aux arbres, la démarche d’un pigeon, la voix feutrée de la voisine…

Tous les soirs, je rêvais d’assembler tellement bien les lettres qu’elles formeraient des mots qui composeraient à leur tour des mondes fabuleux autour de tout ce que j’observais.
Mais il y a eu le cheval.
Ici, juste devant l’école.
Ne me demandez pas comment se sont exactement passé les choses. Je ne saurais vraiment pas vous répondre. J’imagine que mon esprit a décidé de se réfugier quelque part pour ne pas complètement quitter ce monde qui m’offrait tant de mots. Il a dû virevolter quelques instants, chercher un chemin, un repaire, un abri, loin des voiles noirs, des faux et des fleuves qu’il faut traverser avant de disparaître de manière définitive. Il a coupé au plus court, s’est faufilé par la grande porte et s’est caché dans l’école le temps de…
Le temps de quoi ?
Le temps de ne pas vouloir mourir ?
Je parle de lui, je l’appelle mon esprit, mais c’est moi tout entier, Aimé Brion, six ans.

Mon esprit et moi nous sommes réfugiés, invisibles, dans cette école où je n’apprendrais plus. Pourtant alors que je croyais m’installer ici pour quelques jours seulement, quelques heures peut-être, histoire de me convaincre que je ne vivais plus, le temps a eu pour moi une rare fantaisie, un caprice ? Ou m’a-t-il oublié parce que j’étais trop petit?
Quoi qu’il en soit, j’y suis toujours.

Les murs se font, se défont, se refont, on déménage, on reconstruit. Rien ne réussit à me faire vous quitter. Je vis entre vos murs, je les traverse allègrement, je flotte dans les classes, je navigue dans les corridors, je choisis mes professeurs. J’ai mes préférences. J’ai appris à écrire, je trace chaque soir l’histoire invisible de ma vie sur les murs de vos classes. On a beau les repeindre, mes mots sont toujours là, imprimés dans la texture du temps. J’ai appris à compter. J’ai eu un coup de coeur pour la géométrie, la topologie me fascine. Parlez-moi grec ou latin, espagnol ou allemand, je saurais non seulement vous répondre, je pourrais traduire tout ce que j’ai écrit dans chacune de ces langues. Montrez-moi n’importe quel point minuscule sur les rondeurs d’un globe terrestre et je vous raconterai tout ce qui s’est passé là depuis l’origine du monde. Parlez-moi d’autres planètes que la nôtre, je saurai encore vous répondre.

Vous avez pu croire que la vie d’un esprit pouvait manquer de charme, Si jamais vous avez déjà pensé (ce qui n ‘est pas chose commune) à la manière de vivre de certains êtres qui ont refusé de mourir tout à fait. Dites-vous que je m’amuse énormément à voir, depuis tout ce temps, passer dans ma vie autant d’élèves, et puis les directeurs, les professeurs, les secrétaires, les uns, les autres et tous ceux qui font d’une école une école. Je vous l’ai dit j’ai mes préférences.
Là-dessus, je resterai discret. Ce n’est pas le moment de soulever les jupes de la jalousie.

Je tiens seulement à vous dire, monsieur le directeur, que de vivre cent ans chez vous m’aura permis de connaître le monde comme je l’espérais. Jamais, si je n’étais pas mort à six ans, aurait-on supporté que je passe autant d’années dans une école. On m’aurait obligé à travailler. Vos prédécesseurs (et vous-même ?) m’auraient renvoyé sous prétexte que je devenais plus vieux que tout le corps professoral. J’aurais donc cent six ans ? Je m’en porte bien.
Je ne saurai jamais vous remercier assez.

Et si un soir, vous avez flairé ma présence, c’est que, à chaque anniversaire important de cette chère école, je m’aventure un peu, je me découvre, à peine, mais tout de même juste assez pour qu’on se doute de quelque chose. Ce fut ainsi au dixième anniversaire et au cinquantième. Je ne me suis pas manifesté lors du vingt-cinquième, ce n’est pas assez rond, manque de zéro.
Pour moi, un vrai anniversaire doit porter au moins un zéro.
Voici qu’il en a deux!
Cent ans, monsieur le directeur, vous vous rendez compte ?

Sans vouloir vous vexer, je crois qu’à part moi, Aimé Brion, six ans, personne ne peut comprendre le poids de ces cent années.
Je vous remercie de me garder encore.
Ne me cherchez pas. Gardez le secret comme l’ont fait d’autres directeurs avant vous.
Je suis ici, c’est ce qui importe.
Un jour, peut-être parviendrez-vous à lire cette histoire invisible de ma vie que j’écris chaque nuit quand vos élèves dorment.
Les tout-petits les voient parfois, ces lettres que je trace.
Mais plus ils apprennent à lire, moins ils arrivent à les distinguer. Dommage.
Je vous laisse, monsieur le directeur.
Je vous sais fatigué par tant de préparatifs. Reposez-vous un peu avant que la fête commence.
Et le jour de la fête, pensez un peu à moi. Faites-moi un sourire, un clin œil?
Prenez un verre à ma santé.
Offrez mon amitié sincère à madame la directrice.
À monsieur Jean aussi.

Aimé Brion, esprit et six ans pour toujours.

Christiane DUCHESNE.
Montréal, le 29 Mai 1999

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Journée du centenaire

Sympathie, Bonheur, Grande Famille, Enthousiasme, Rires, Émotion, Larmes, Dynamisme, Solidarité, Soleil, Convivialité.

Nous avons tous été heureux d’être ensemble.
Merci à vous.

Les photos parlent d’elles-mêmes et … à bientôt !

Journée « Portes ouvertes »

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Représentation théâtrale au Théâtre de Neuilly

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La soirée au Pavillon d’Armenonville

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Merci à l’Artiste !

PHILIPPE ET CATHERINE DELOBEL

VOUS INVITENT À L’EXPOSITION D’UN JOUR

TERRES DE FRANCE

ŒUVRES RÉCENTES DE L’ARTISTE QUÉBÉCOIS

ÉRIC DAUDELIN

LE SAMEDI 29 MAI 1999
DE 10 HEURES À 16 HEURES
L’ARTISTE SERA PRÉSENT

FAITES DE TERRES BROYÉES PROVENANT DU SUD-OUEST ET DU LANGUEDOC, CES ŒUVRES SONT PRÉSENTÉES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANCE À L’OCCASION DU CENTENAIRE DE L’ÉCOLE PASCAL

L’École Pascal, c’est aussi …

Voyage en Grèce (1)
Voyage en Grèce (2)
Voyage en Auvergne (1)
Voyage en Auvergne (2)
Voyage en Auvergne (3)
Voyage en Auvergne (4)
Voyage en Angleterre et en Écosse (1)
Voyage en Angleterre et en Écosse (2)
Voyage à Rome (1)
Voyage à Rome (2)
Troupe de théâtre
Trophée des Lycées (1)
Trophée des Lycées (2)
Sortie au Futuroscope
Séjour à Verdun (1)
Séjour à Verdun (2)
Le livre de l’année (1)
Le livre de l’année (2)
Le Cross (2)
Le Cross (1)
Concours de dessin (2)
Challenge du 16ème
Voyage en Turquie (1)
Voyage en Turquie (2)
Voyage en Turquie (3)
Voyage en République Tchèque (1)
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L’Auvergne,

par exemple, et ses volcans, magnifique prétexte à une initiation géologique pour les classes de quatrième. Les anciens se souviennent avec enthousiasme des échantillons récoltés sous la houlette de leur professeur de Sciences et Vie de la Terre, F. SIBILLE, qui impose à chaque élève d’apporter un marteau « indémanchable ». Souvenir déjà moins enthousiaste des parents qui courent au B.H.V pour trouver le fameux ustensile

La République Tchèque

reçoit les classes de première de sciences économiques, avec G. TENÈZE, qui aime à leur faire rencontrer sur place à Prague des étudiants du même âge et susciter des débats et aussi des échanges épistolaires.

La Grèce,

depuis quelques années, est l’objet d’une découverte à travers l’histoire, l’archéologie et les textes de littérature au programme des classes de Première et de Terminale littéraires. PH. DELOBEL et les enseignants de littérature, O. CHAPUIS et J.J. LE MOAN, dissertent sur Apollon ou leurs élèves déclament Eschyle dans le théâtre d’Epidaure ! Un des souvenirs comiques du séjour 1999 fut l’ascension au pas de course du Lycabète par l’ensemble du groupe, qui suivait hale tant leur directeur à la large foulée, et tout ceci trois heures avant l’envol pour Paris.

Verdun,

pour les classes de troisième, est une occasion de rencontrer l’Histoire dans une région encore marquée par les cicatrices de la Grande Guerre. L’explication du choix du soldat inconnu n’a plus de mystère pour nos visiteurs.

Le Futuroscope,

et la journée à Poitiers par T.G.V. est une destination incontournable des classes de quatrième avec leur professeur de physique et d’EMT, J.F. HUNON

La Turquie

est une destination des classes de seconde avec le professeur d’Histoire-Géographie, V. ROUSSEL :
la Corne d’or, Istanbul, Ephèse, Pergame, mais aussi les émeutes en 1995, les inondations toujours en 1995, le froid en 1996, la neige en 1997 !
À quand la prochaine édition ?
V. ROUSSEL hésite encore….
Il manque un tremblement de terre à la série !

La Sicile,

les sites antiques et l’Etna ont permis à l’histoire, la géographie et la géologie de se retrouver sur place et de fusionner les connaissances des classes de Troisième.

L’Angleterre et l’Écosse

ont accueilli les élèves du Collège avec leurs professeurs d’anglais L. DAUPHIN et S. LUTZ. Les enfants ont eu l’occasion de confronter leurs connaissances à la vie quotidienne : hébergement en familles et english breakfast, ballades dans le Kent sur les traces de Guillaume le Conquérant, croisière sur les Lochs écossais, avec des souvenirs mémorables de tempêtes en mer ou de froid dans les chambres…

Sans aller si loin,

les classes de cours moyens sont parties à la conquête de la Préhistoire, dans le Périgord, à Sarlat, aux Eyzies.
Et le Bordelaisa reçu les secondes et les premières E.S. avec Y. DIGNAT pour visiter le port de Bordeaux, la dune du Pyla, une exploitation ostréicole dans le bassin d’Arcachon. Les vignes et les chais de Château l’Angélus, à Saint Ernilion, ont séduit élèves et enseignants, grâce à l’accueil chaleureux de leurs propriétaires, alors parents d’élèves.
Des visites dans la région parisiennesont ponctuellement organisées par les enseignants de physique et de sciences économiques: station d’épuration, usine de fabrication d’automobiles, visite de la Bourse, d’une centrale atomique.
De même les institutrices vont à la Cité des Sciences, initient à l’opéra cornique leurs petits en les emmenant à l’opéra Bastille.

Le Livre de l’Année

a également occupé une équipe de volontaires dans les années 1990 : photos, publicité, rédactionnel, collage, ont suscité chez certains une vocation de journaliste.


Chaque année,


la saison théâtrale

parisienne permet à nos jeunes de voir vivre les œuvres du programme aussi bien dans les salles les plus prestigieuses comme la Comédie-Française ou le Théâtre de Chaillot que dans d plus petites salles, pour approcher des formes de spectacle plus audacieuses. Quatre à cinq concerts sont également proposés. Un des plus mémorables auquel il nous fut donné d’assister eut lieu au Théâtre des Champs-Elysées pour commémorer les 70 ans de Boulez, où la prestation du Maître fut d’une extraordinaire qualité.

Le concours de dessin de la Ville de Paris
mobilise les classes primaires avant Noël. Chaque année, un thème différent sur le quartier est retenu et les œuvres des enfants sont exposées à la Mairie, un goûter leur est offert et les lauréats sont reçus à l’Hôtel de Ville.

Enfin la troupe de théâtre

du Lycée nous interprète depuis ces quatre dernières années des classiques du registre théâtral : Sophocle en 1995, Labiche en 1996, Feydeau en 1997 et 1998 et Shakespeare pour l’année du Centenaire une salle de théâtre est louée et nous saluons ici le professionnalisme de certains qui ont su égayer la fin de chaque année scolaire par leur bonne humeur et la grande qualité de leurs prestations, avec l’appui précieux du professeur de philosophie, R.LEGRAND.

Le sport

occupe une place également importante, en fonction des années et de l’esprit d’initiative des élèves.
En 1994, par exemple une équipe s’est lancée dans
le Trophée des Lycées.Un bateau, un équipage aux couleurs de l’École, une vedette accompagnatrice, des jeunes à bord, des jeunes à terre, un week-end de l’Ascension à la Trinité-sur-mer plein d’émotion et de succès, une réception à la Mairie du XVIème, un accueil chaleureux de notre Maire, P.-CH. TAITTINGER : un grand merci à tous ces jeunes arrivés premiers des équipages parisiens et qui ont su faire de cet événement un moment intense d’esprit sportif et de solidarité.

Le Cross

de l’École réunit toutes les classes à partir du Cours moyen et révèle les plus volontaires. En 1993, une équipe a été sélectionnée pour la finale du Championnat de France à Angers.

Le Challenge du 16ème

réunit tous les jeunes jusqu’à 11 ans sur le stade de la Muette et l’esprit de compétition est vif entre les différentes écoles qui brandissent fièrement leur bannière.

Tout ceci

représente des vagues de souvenirs que beaucoup, à cette lecture, retrouveront avec plaisir et émotion. Bien d’autres événements marquants et joyeux ont réuni les uns et les autres : les 70 ans de jean RITZ, le départ à la retraite de Jacky GOUBAND, après 32 ans de carrière et celui d’Elisabeth de LOYNES, institutrice de Cours Moyens pendant 25 ans ainsi que celui de Claude FERDEAU, Christiane LAMBERT, Cyrianne MADIGOUT, après 30 ans de fidèles services.
Des souvenirs douloureux également, avec la disparition de certains de nos élèves par accident ou pour raisons de santé : souvenons-nous avec affection de Cyrille VARINOIS, d’Antoine RONGIER, de Louis de CHATEAUVIEUX, de Barbie MOREAU, de Solène POIVRE D’ARVOR et, tout récemment, de Laurent TAOUREL.
Un établissement scolaire est une grande famille, qui vit au rythme de ses élèves, de ses parents et de ses collaborateurs. Espérons que ces quelques souvenirs, égrainés au fil des temps, donneront un reflet fidèle et vivant de notre École.

Cours de vacances

Le Cours de Vacances, organisé chaque année à l’École Pascal pour un nombre très limité de candidats à la session d’Octobre, commencera cette année le lundi 19 Août.
L’École Pascal est située dans le quartier le plus salubre de Paris, à la lisière même du Bois de Boulogne. L’aménagement intérieur de l’établissement joint à un grand confort les perfectionnements qu’exige l’hygiène la plus scrupuleuse. Les classes, les chambres, les dortoirs sont spacieux et bien aérés. Le dortoir mis à la disposition des élèves du Cours de Vacances est divisé en chambrettes. Les élèves peuvent également occuper des chambres particulières.
Les récréations se font au Bois de Boulogne, sous la surveillance d’un Maître, après le déjeuner, à quatre heures, et après le dîner.
Maîtres et élèves prennent leurs repas en commun. Le plus grand soin est apporté à la préparation des repas, à la composition des menus toujours sains et variés.

Rien n’a été négligé pour mettre les jeunes gens en état de s’assurer en Octobre le succès qu’ils attendent. L’École n’accepte qu’un petit nombre de candidats. Le professeur chargé d’une classe nombreuse ne peut accomplir rigoureusement, en deux mois, la  » mise au point » qu’on exige de lui. Il doit connaître chacun de ses élèves, et pour cela les interroger chaque jour. Le Cours de Vacances compris autrement n’est qu’une révision sommaire utile à quelques candidats, absolument inutile à tous les autres.
Il ne suffit pas que les Professeurs chargés du Cours de Vacances soient spécialisés dans la préparation aux examens ; il faut aussi et surtout qu’ils aient l’expérience du travail très spécial qu’ils doivent accomplir en un temps si mesuré. S’ils peuvent donner aux élèves quelques connaissances nouvelles, ils doivent avant tout coordonner et compléter les connaissances acquises, insister sur les questions essentielles, redresser les défauts les plus graves du candidat, mettre en valeur ses qualités et augmenter ainsi ses chances de réussite.
Les Directeurs de l’École Pascal se sont inspirés de ces nécessités en organisant leur Cours de Vacances, et c’est à cela qu’ils doivent, depuis 1899, tant de succès.
Les programmes sont revus plusieurs fois : en classe, avec les professeurs de l’École en interrogation avec des professeurs étrangers appartenant aux Lycées ou à l’Enseignement libre.

Chaque semaine, les candidats font, dans les mêmes conditions qu’à la Sorbonne, une série complète d’épreuves écrites. Les épreuves corrigées, les notes de classe et d’interrogation sont, tous les samedis, envoyées aux parents qui peuvent ainsi stimuler le zèle de nos candidats.
La rentrée des internes aura lieu le 18 Août ; les cours commenceront le lendemain matin et se termineront au moment de l’examen.
Les candidats ont ainsi un mois de repos complet mais dès la rentrée, leur présence est obligatoire de 8 heures du matin à 7 heures du soir, même le Jeudi.
Ils ont congé du Samedi midi au Lundi 9 heures.
La rentrée des internes aura lieu le 18 Août ;les cours commenceront le lendemain matin et se termineront au moment de l’examen.

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