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L’École Pascal soutient : Les Restos du cœur

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Collecte dans les supermarchés
Le jeudi 17 décembre 2015
Classe de Sixième

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Aux Restaurants du Cœur


C’est Anne-Marie, retraitée mais surtout bénévole aux Restaurants du Coeur de Clichy-la-Garenne, qui nous a accueillis le vendredi 18 décembre. Nous étions venus lui apporter le fruit de notre collecte à l’Ecole Pascal. Nous sommes arrivés en pleine « campagne d’hiver » (30 novembre au 16 mars), et beaucoup de familles étaient en train de faire la queue pour remplir leurs paniers. Anne-Marie nous a reçus dans la réserve, où sont stockés tous les produits en attente d’être distribués. Nous avons pu voir qu’exceptionnellement, en raison de la période de Noël, des jouets étaient entreposés, destinés aux enfants de ces familles défavorisées, en plus des autres produits alimentaires.

Quelles sont les familles concernées par la distribution de nourriture par les Restaurants du Cœur ?

Ce sont des familles défavorisées. Quand elles arrivent, nous leur demandons des renseignements sur leur situation : leur revenu (ce qu’elles gagnent), leur logement (à l’hôtel, ou en appartement), leur composition (le nombre de personnes dans la famille)… En effet, il existe un plafond que vous ne devez pas dépasser pour être aidé par l’association.
Beaucoup d’entre elles vivent à l’hôtel, et parfois même doivent changer d’hôtel plusieurs fois par semaine. D’autres vivent en appartement mais s’en sortent difficilement.
Elles viennent toutes soit de Clichy, soit de Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine.

Combien de personnes viennent chaque semaine ?

300 familles sont concernées, ce qui fait un total de 1000 personnes environ. Mais ce n’est que le début de la campagne. Cet hiver, nous passerons sûrement à environ 600 familles. C’est pour cela que vous pouvez voir des personnes faire la queue, parfois plus longuement que nous le voudrions : il y a beaucoup de monde !
Les familles de 1 à 3 personnes peuvent venir chercher de quoi faire 6 repas une fois par semaine.
Les familles plus grandes, elles, peuvent venir deux fois par semaine.

Comment les « paniers » sont-ils constitués ?

Nous veillons à ce que les paniers soient équilibrés : nous y mettrons donc des légumes, de la viande, des laitages …

D’où viennent les dons ?

Ce sont des dons de nourriture ou de jouets (à Noël) venant de particuliers ou d’entreprises. Nous sommes une antenne locale, nous ne recevons donc jamais d’argent. Tous les dons, aussi petits soient-ils, sont importants.
Par contre, il est possible de donner de l’argent aux antennes départementales (pour les Hauts-de-Seine, c’est à Boulogne). Cet argent sera alors utilisé intégralement pour l’achat de nourriture. Nous collectons également des fonds à l’occasion du Concert des Enfoirés, qui va bientôt avoir lieu. La vente des CD permet en effet de récupérer de l’argent pour les Restaurants du Cœur. C’est pour cela qu’il est important de ne pas télécharger illégalement la musique !
C’est ce qu’on appelle la solidarité : des personnes qui le peuvent font un geste pour ceux qui sont
défavorisés.
Je dois aussi mentionner les ramasses dans le grandes surfaces. Vous savez que les supermarchés se débarrassent des produits qui ne peuvent pas être vendus ou en surplus. Nous les récupérons pour les donner aux familles.

Qui sont les personnes qui travaillent ici ?

Toutes les personnes que vous voyez sont des bénévoles, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas rémunérées pour effectuer ce travail. Par ailleurs, la plupart d’entre nous sommes retraités. C’est notre manière d’être solidaires. En effet, c’est difficile pour une personne qui travaille de trouver le temps d’aider. Parfois aussi, les gens ne veulent pas ou ne peuvent pas voir la misère des autres, car cela crée en eux des émotions désagréables.
Nous, nous avons du temps, et envie de faire quelque chose pour aider les personnes défavorisées. Les aider, c’est aussi nous aider nous-mêmes : nous faisons de notre mieux pour que notre société, celle où nous vivons tous, aille mieux. Et quand une société va mieux, tout ses membres en bénéficient.

D’autres services sont-ils proposés aux familles ?

Oui, et la solidarité ce n’est pas seulement donner des objets, ou de la nourriture, c’est aussi être à l’écoute et apporter de la chaleur. Il faut comprendre que toutes ces personnes en difficulté ont besoin de parler, de discuter. Certains aussi ne savent pas lire, ou écrire, nous leur proposons donc des cours d’alphabétisation (des cours de français pour les personnes analphabètes ou illettrées).
Nous avons une petite salle de classe au 1er étage du bâtiment pour cela.
D’autres ont besoin de conseils pour leurs démarches administratives : un avocat qui leur explique leurs droits, un représentant de la Sécurité sociale pour qu’ils parviennent à se soigner, etc. Nous recevons donc des spécialistes qui viennent les conseiller gratuitement.
Il arrive aussi que les bénévoles proposent des sorties culturelles dans Paris … Voir la Tour Eiffel, visiter un musée …

Est-ce que cela arrive que la réserve soit pleine à craquer ?

Non, jamais ! Parfois, il arrive plutôt qu’elle ne soit pas assez remplie. Dans ce cas, nous pouvons demander à l’un des 13 autres centres de notre département de nous fournir de la nourriture, s’ils le peuvent.

Après la campagne d’hiver, vous fermez vos portes ?

Non ! Après la campagne d’hiver, nous passons à la campagne d’été, qui concerne les familles extrêmement défavorisées. C’est pour elles que vous nous verrez faire des collectes dans les supermarchés. Nous nous installons à l’entrée des magasins et proposons aux clients du supermarché qui viennent faire leurs courses d’acheter quelques aliments qu’ils viennent déposer ensuite dans nos cartons.

Mme Chiffaut

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